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Nos aventures en Nouvelle-Zelande
5 novembre 2010

Voyage

 

Me revoilà, après plus de 3 jours enfermé dans un sac !

Alors, je ne peux pas vous raconter exactement ce qui s'est passé pendant le voyage, juste ce que j'ai pu sentir, comprendre ou entendre après coup.

Bon d'abord, certains peuvent se demander pourquoi je suis resté caché dans un sac si longtemps. En fait c'était uniquement pour assurer ma sécurité. Apparemment un groupe d'admirateurs et admiratrices fanatiques me cherchaient...

Revenons-en au voyage : nous sommes partis d'Auray dans un TGV bondé, mes deux gardes du corps si je puis dire, ont passé près de 4 heures assis dans la zone de rangement des bagages, entre des valises et des sacs. Finalement arrivés à Paris, ils ont été rapidement à l'appartement dans lequel une de leurs amies a accepté très gentiment de les recevoir pour la nuit. Ils ont posé leurs sacs et valises et sont partis. Ils m'ont laissé là ces salopards, sans même ouvrir le sac pour me laisser respirer !

Ils ne sont revenus qu'après avoir vu un ami et avoir mangé. J'ai quand même été présenté à Marion, la logeuse, qui m'admire déjà!

A 8h le lendemain, ils ont pris le métro puis le RER plein à craquer. Je me sentais serré encore plus qu'avant dans le sac. Même les effluves de la transpiration du troupeau d'humain arrivaient à mes narines fragiles. Arrivés à l'aéroport, tout a été très vite. Le temps de faire les formalités, tout le monde a embarqué. Je sais qu'au début du voyage, Aurelien est resté à regarder l'écran qui montrait le trajet, la vitesse, l'altitude, etc.. de l'avion. Comme quoi certains s'occupent avec pas grand chose... Marie dormait.

Ah, j'ai vu aussi qu'il a pris une hôtesse de l'air en photo. Pour un ami geek pour qui les asiatiques sont un fantasme. En disant ca, je crois que plusieurs se reconnaitront...

Ils ont eu le droit à un repas asiatique, il me semble, vu l'odeur. Ca n'avait pas l'air bon. Ca sentait plus la viande que la salade...Enfin peut-être qu'eux ont apprécié...

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Escale à Singapour pour une dizaine d'heures. On a tous pris le métro. J'ai d'ailleurs tenu à être pris en photo dedans afin de montrer la différence entre ici et Paris. Il est propre et ne pue pas ! Bon, au bout de 10 minutes, on s'est retrouvé bien serré au milieu du peuple mais au moins c'était climatisé.

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On est sorti pour voir le Merlion. Aurelien a reussi à perdre deux cartes de la ville dans l'aéroport et le métro. Il a fallu se débrouiller pour trouver notre chemin... Bravo!

Premier choc en sortant : chaleur étouffante! On se croirait en plein milieu de l'été, pendant une chaude journée avec la menace d'un très gros orage... Moi, ca ne me dérangeait pas, Marie un peu et Aurelien, n'en parlons pas... Il devait baver autant que moi !

Après avoir été voir le City Hall, le Merlion et visité un peu le centre commercial à la sortie du métro (qui avait l'avantage d'être climatisé) direction Little India. Nous avons traversé la ville à pied et je dois dire qu'il est très agréable de voyager à dos d'homme (ou de femme). Non seulement c'est reposant, mais ca rend aussi compte à mes congénères de l'importance que j'ai dans le monde des humains. Je dois dire également que faire ce que l'on a fait en 1h à peine m'aurait sans doute pris plusieurs jours tout seul.

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Ceci étant dit, nous avons vu de jolies choses là-bas, notamment une mosquée et un marché. Il y avait aussi beaucoup d'autels dans la rue, de simple plateaux avec des offrandes de nourriture et des bâtons d'encens. Enfin, après un repas indien, nous sommes partis vers les grands centres commerciaux d'Orchard Street pour y retrouver une Française qui allait nous faire visiter Chinatown.

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Je voyais à leurs yeux que leur court séjour à Singapour était fatigant. En même temps, je les comprend, ils n'ont pas beaucoup dormi depuis qu'on est parti de Paris. Moi, je n'avais que ça à faire...

On a retrouvé Pauline devant une vitrine Channel et on est parti en taxi vers le quartier chinois. Aurelien a réussi à s'endormir dedans... Arrivés là-bas, on a jeté un coup d'oeil sur un temple hindou à l'entrée du quartier. Nous nous sommes ensuite enfoncé dans les rues. Certains magasins vendaient des produits typiques de la culture chinoise : des viandes séchées, des serpents et autres animaux d'aspect bizarre marinant dans des bocaux pleins d'un liquide étrange... On s'est arrêté pour boire un coup. Un peu de fraîcheur ! Puis on est repartis, en métro, à l'aéroport. 9h d'avion nous attendait de nouveau.

 

Arrivés à Auckland à 12h10 (heure locale, il devait être 1h10 du même jour à Paris) mercredi. On descend de l'avion, des douaniers commencent à contrôler les voyageurs, au hasard, en commençant par les plus bronzés. La formation de douanier doit être internationale ! Finalement comme ils ont fini par s'ennuyer, ils ont poliment contrôlé Aurelien.

On s'est ensuite diriggé tranquillement vers le poste-frontière, aucunement stressé par le contrôle qui nous permettra ou non de rester un an ici... (Tu parle ils avaient les chocottes !) Enfin, j'étais dans les bagages et s'ils me repéraient, j'étais bon pour la quarantaine... Et ils ne veulent pas se séparer de moi, ni moi passer autant de temps dans un endroit si peu confortable...

Enfin bon, tout s'est bien passé, trois contrôles systématiques, ils ne rigolent pas. Pour ceux qui voudraient nous voir, renseignez vous bien sur ce qu'on peut ou pas faire passer parce que rien ne leur échappe... Entre l'entrée sur le territoire, le contrôle des bagages et le contrôle des dangers liés au facteur biologique (c'est à dire tout ce qui peut mettre en danger leur écosystème) tout a été fouillé et les chaussures de randonnée d'Aurelien bien nettoyées. Moi pendant ce temps j'ai fait le mort. Il faut croire que mes talents de comédien ont encore frappés puisque j'en suis ressorti indemne !

Sortis de l'aéroport, nous nous sommes enfin dirigés vers Auckland en prenant le bus (45 minutes) puis en marchant vers la maison où l'on nous accueillait jusqu'au samedi matin. Alors là, on s'est demandé où on arrivait ! La dame, Anna, la quarantaine, est très gentille, accueillante. Mais la maison ! Un capharnaüm, digne de l'émission de M6, « c'est du propre » je crois. Sa fille 15-16 ans nous dit bonjour avec un sourire de vampire. Gloups !

A peine arrivés, déjà repartis, Marie et Aurelien vont rencontrer d'autres couchsurfeurs dans un bar. La moitié sont des Français ! Parmi ceux avec lesquels ils ont parlé, 2 Bretonnes ! Le monde est quand même petit... Pendant ce temps, je suis resté me faire chier dans mon sac, à les écouter de loin, parler. Si c'est comme ça tout le temps, ça promet !

Vers 21h30, on a rejoint Anna au Ferry Building pour y manger une glace avant de repartir pour enfin se coucher.

 

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Commentaires
C
Et bah y'a pas à dire, ça donne envie d'aller se dépayser là-bas!!!
P
ce petit résumé fait sacrément voyager! ça donne envie de vous rejoindre là bas tiens!<br /> vraiment sympa les premières photos en attendant avec impatience celles du territoire Néo Zélandais et notamment de la "Terre du Milieu"<br /> Have Fun les zamis, en espérant que vous trouviez là bas ce que vous y êtes allé chercher<br /> Ciao
I
Ecouter parler un esargot....et gary en plus (qui techniquement, se contente de miauler....comme tous les escargots!!<br /> <br /> J'avais eu de biens meilleures idées pour une mascotte. Fallait m'écouter ^^<br /> <br /> bref. enjoy la suite ^^ <br /> Merci pour l'hotesse asiatique (encore!! encore!!)<br /> Léchouille à Marie. <br /> <br /> ps: vous en faites pas pour les controles à la douane. Si je viens, c'est avec un passeport diplomatique (j'ai un cousin à l'ambassade d'BIIIIP) ^^
I
coucou ma puce!!<br /> c'est chouette d'avoir des tit nouvelle!!de savoir que tous c'est bien passer!!!<br /> JE pense fort a toi!!<br /> mille bisous
P
Excellent. Aurélienle coup de la carte fait définitivement de toi mon maître :)
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